Escadron BRAVO & Cie

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Radars dans la brume 2e partie

 

Radars dans la brume 2° Partie                           en Word

 

                               Comme prévu, j’arrive à l’escadron à 06h30 pour y retrouver mon équipe modifiée pour la mission du jour qui consiste à attaquer un radar du côté de Brakel.

                             

                               J’ai les coordonnées mais  rien n’apparait à cet endroit ce qui donne d’autant plus d’importance à une reconnaissance préalable.

 

                               Notre équipe est réduite puisque nous serrons cinq, inclus le chauffeur de la Land Rover qui cependant manque à l’appel.

                               Tout est mis en œuvre pour atténuer les effets de cette « panne de réveil » mais ce n’est qu’avec une bonne heure de retard que nous prenons la route sous la neige qui commence à tomber.

 

                                Le chauffeur a beau essayer à coup d’accélérateur de rattraper le temps perdu, je dois me résoudre à me passer de ma recce.

                                Nous arrivons dans une lisière boisée au bas d’un vallon non loin de l’objectif cependant hors de notre vue.

 

                                Devant nous, sur 300 mt une pente labourée au sommet de laquelle plusieurs bosquets permettant de rester à couvert le plus possible.

                               

                                Je demande au chauffeur de positionner le véhicule toujours dissimulé pour la partie décrochage de la mission, puis nous gravissons le champ.

 

                                Nous arrivons discrètement dans les bosquets et à 400 mt en léger contrebas nous découvrons avec surprise un impressionnant radar.                     

                                L’antenne imposante surmontant un petit bâtiment tourne en scrutant le ciel dans un faible bruit de moteur électrique.

                                L’installation est entourée d’une haute clôture  le terrain à découvert est jalonné par endroits de petits bosquets que je compte bien utiliser pour nous approcher.

                                Malheureusement, le brouillard qui régnait le jour avant a cédé sa place à un ciel couvert glacial et je nous sens un peu seuls de jour à quatre devant un tel monstre.

 

                                 A l’heure prévue nous nous séparons en deux équipes le but étant qu’au moins une de celles-ci s’approche à portée efficace de nos armes.

                                Je progresse discrètement avec mon binôme à quelques mètres devant moi pour tout à coup voir son pied accrocher le fil d’un « Trip Flare » qui explose.

                                Une seconde après nous sommes pris sous le feu nourri d’une mitrailleuse cachée dans un des petits bosquets.

                                 La cause est entendue, malgré que nous lâchions quelques rafales et un pot fumigène au hasard, nous détalons à toutes jambes retournant vers le couvert du sommet boisé.

                                 Je pense alors non sans dépit aux 300 mètres de terres labourées qu’il nous reste encore à couvrir.

                                  Nous sommes à nouveau à quatre quand nous émergeons de la végétation… la Land Rover est là !!!  …ridelle baissée moteur tournant nous sautons à bord et les gaz à fond nous survolons les bosses sans encombre pour rejoindre la route.

 

                                   Je félicite le chauffeur d’avoir pris l’initiative de se rapprocher pour nous éviter une issue incertaine et décide d’emblée « d’oublier » son début de journée difficile.

 

                                    Le retour vers Arnsberg se déroule presque normalement car le plus ancien de mes équipiers croit utile de balancer un Smoke pot rosin par la bâche arrière en pleine circulation pendant que nous croisons une voiture verte et blanche.

                                    Je choisis le couvert d’un chemin latéral histoire de nous faire oublier.

 

                                    J’avoue que contrairement au jour précédent notre dotation de munitions n’avait été que peu entamée.J

 

Maurice CENIER 07/01/2016 lire aussi la première partie

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19/02/2016
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